Milyria Touriste
Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/06/2007 Age : 38 Classe : Prêtresse Métiers : Alchimiste et Herboriste
| Sujet: Un étrange rêve Juin 9th 2007, 02:26 | |
| (hop, un petit rp En fait, le but de ce poste, a part de c/c un rp d'un autre forum fait par mes soins, c'est de cacher une minuscule surprise faite rapidement pour celui qui me l'a inspiré... Maintenant faut qu'il la trouve . 'Solée de flooder pour ça ...Mais il m'a dit que j'avais le droit !) Cauchemar. « Promets moi, s’il te plait, que quand je te torturerais de nouveau, tu penseras à moi comme j’étais, dans le passé… Je t’aime. » A coté de sa bague d’épousailles en fut glissée une autre, travaillée dans l’argent le plus délicat par les mains d’un bleu azur qui avaient prononcé ces petits mots. Des lèvres douces et froides s’approchèrent des siennes tandis qu’ elle restait raide, inerte, simple spectatrice de ce que l’on faisait subir à son corps. La saveur haïssable de la bouche de la draenei faisait penser à quelques îles oubliées et à leurs fruits étranges. Elle ne se dégagea pas malgré son envie de fuir, alors que la mage prolongeait l’embrassade à sens unique. Elle ne disparut pas comme elle aurait souhaité le faire, parce que ses membres étaient devenus de pierre.
« Je t’aime. » Des larmes insensibles parcouraient ses joues poupines. Ses mains lâches, pendant au coté de ses hanches, ne bougeaient plus. Son souffle s’était coupé. Elle ne voyait plus où ses yeux s’étaient fixés, elle n’entendit pas non plus le léger gémissement qui lui échappa quand Selvanya se détourna d’elle et s’en alla aussi promptement qu’elle était apparue. Elle n’ouït pas non plus le petit râle qu’elle poussa, quand on l’allongea, mi-assommée mi-endormie.Etait-ce cela, le Néant ? Cette sensation de Vide qui vous prenait de l’intérieur, plus forte qu’une quelconque frayeur et serrait vos boyaux jusqu’à ce qu’ils deviennent de glace ? « Je t’aime. » Les mots flottèrent de nouveau dans l’air. Son corps, sans une palabre, tomba au sol comme une feuille morte.
Prostrée. Elle resta ainsi, un long instant, le regard écarquillé, sans toujours rien voir. Elle ne songeait à aucun, bien incapable d’entendre ce qui venait de se passer. Les tremblement de son propre cœur, de son enveloppe charnelle, elle ne les sentit pas.
Elle ferma finalement les yeux cependant, de nouveau, quittant le monde du mi cauchemar pour celui du repos tout court, s’échappant de ce souvenir comme elle le pouvait. « Je t’aime. » Seule resta sur sa bouche la chaleur de celle de l’autre... | |
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